Jour de ménage.
Bonjour!
Il paraît qu'au départ de ce blog, je voulais n'y parler que de broderie...ben, c'est loupé!
Avant d'aller au châtau de Beloeil, samedi passé, nous avons été faire un petit tour dans la région.
Jolie forêt, mer de sable...
...et oui, il y a à peine plus de 100 ans, il y avait de l'eau et des poissons ici, à la place de mes pieds. (tiens...pas de chaussettes turquoises?)
...des petits chemins, pas très sauvages, mais une jolie nature...
Et sur un de ces petits chemins, voilà-t-y pas qu'on rencontre un jeune couple de charmants toutereaux neerlandophones. Monsieur avait un appareil photo autour du cou et Mademoiselle un livre en main. Ils nous montrent une photo étrange dans le livre et nous demandent (en français...vraiment charmants!) si nous connaissons cet endroit.
Ben non, les jeunes, on connaissait pas....
Droite-droite-droite pour pas se perdre...on rejoint la voiture.
Tiens, une petite chapelle... et nos copains flamands et charmants assis sur un banc devant.
Ils l'avaient trouvé leur truc bizarre dont on parlait dans leur livre.
Beuuuuk!!!! Glauque.....
Gros plan:
Légèrement crados....
Il y avait de tout accroché à cet arbre: slips, baskets, bavoirs et tétines de bébé, chemise, chaussettes, soutien gorge.... et même une "loque à reloquetter" (torchon, lavette, serpillière ou panosse pour nos amis non verviétois).
De l'autre côté de la chapelle, il y avait un petit abris que l'on (enfin, quand je dis "on"...) avait pris pour un barbecue. En fait c'était un endroit où on fait brûler des bougies.
Explications trouvées sur le site des sentiers de Grandes randonnées
....(7) Juste après, on vire à droite, par un petit portique de bois, dans le sentier qui mène à la proche chapelle de l'Arconpuits.
La chapelle de l'Arconpuits se dresse dans un site très caractéristique. Le sous-bois, en effet, y est creusé de nombreuses et vastes dépressions, vestiges d'anciennes carrières. La chapelle elle-même n'offre rien de particulier, sinon d'être flanquée d'un arbre bien singulier " décoré " de pendeloques hétéroclites.
Mais l'une et l'autre sont l'objet d'une histoire singulière : jadis, en cet endroit, un prêtre aurait été le témoin d'une apparition de la Vierge. Celle-ci s'étant aussitôt transformée en statue, le curé l'aurait emportée dans son église. Mais le lendemain, elle avait disparu et on la retrouva perchée sur l'arbre, un robinier faux acacia, qui fut alors dénommé " arbre-au-puits " (les vestiges d'un puits sont effectivement visibles à proximité). Le prêtre fit dès lors édifier une chapelle et l'arbre devint l'objet d'un culte car la dévotion populaire lui reconnaît le pouvoir de guérir les maladies. Les pèlerins y suspendent donc, en signe de gratitude, les pièces de vêtements qui ont été en contact avec les parties du corps guéries par cet arbre providentiel.
Mais un mystère demeure....pourquoi une lavette?
Imaginons: moi qui ADORE faire le ménage, je vais brûler un cierge dans le barbecue, je dis une petit prière et quand je rentre à la maison...zwiiip! c'est comme si Monsieur propre était passé! Du coup, je retourne accrocher ma panosse à l'arbre magique. Génial, non?
Voilà: c'était la rubrique culturelle du blog de la mouch'.